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Jogging time

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5 mai 2008

Rentrée (f)estivale

Lundi 5 mai 2008. 7h. Imposible de dormir, la douceur du jour me tire de mes songes. Et là, un éclair : je dois sortir jogguer. Ma femme part dans une heure, c'est donc le temps qui me reste pour jogguer. Une madeleine, un jus d'orange et un peu d'eau sur le visage et me voilà en tenue, prêt pour 40 mn de pure intensité.
Etant donnée la configuration inédite du jour, je préfère ne pas trop m'éloigner et opte pour un petit tour près de mon domicile que nous avons l'habitude de faire avec ma fille. 20% de chemin, 80% de route, c'est le prix à payer. Mais je ne vais pas être déçu. Le circuit est presque exclusivement en faux plat montant et une douce descente au milieu du tour me permet de bien récupérer, chose que je n'avais jamais expérimenté jusqu'alors. Il y a bien ces six marches que je devrai monter à trois reprises - je ferai trois tours - mais le résultat est au delà de mes espérances : je tiens les 40 mn (à une allure quasi-constante excepté peut-être sur le dernier tour) et me permets même quelques légères accélérations sur la fin. Pour le décrassage. Bref, une rentrée agréable.

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5 novembre 2007

1 week-end, 2 joggings

Ce week-end, j'ai revu mon parcours. Plutôt que d'éviter soigneusement le raccourci et de courir plus longtemps sur la route et les pistes cyclables, j'ai décidé de faire un tour de lac supplémentaire (soit trois) et d'emprunter ledit passage.

Samedi, 14h30. C'est donc une totale improvisation. C'est arrivé au terme de mon premier tour de lac que je comprends que le raccourci m'a fait gagner environ l'équivalent d'un demi-tour de lac (4-5 mn). c'est alors que je me décide à effectuer trois boucles autour du plan d'eau brétignolais.
1er tour : 7 mn. Plus frais qu'à l'accoutumée, je suis assez fringant.
2e tour : 8 mn (en fait je n'en suis plus très sûr).
3e tour : 8 mn 30 s (là non plus, après deux courses, tous ces chiffres commencent à se mélanger dans ma tête).
Le retour s'annonce difficile. Mon souffle est court. Mon but : rallier la rue des Robineaux et donner le maximum. Mais une fois au pied de la côte, je n'en puis plus et m'arrête sans demander mon reste. Le chrono indique 38 mn 50. C'est l'occasion de chronométrer un véhicule lambda qui met 22 secondes pour gravir la rue.
Après avoir monté la rue d'une marche rapide, je termine par 5 mn de décrassage.

Dimanche, 11h30. Un deuxième footing n'était pas prévu au programme. Initialement. Mais il se trouve que j'ai le temps. Pourquoi ne pas tenter pour voir comment je réagis au lendemain d'un footing qui ne semble pas avoir laissé trop de traces.
J'emprunte le même tracé que la veille et en profite pour chronométrer ma descente (eh oui, ça descend plutôt dans ce sens là) jusqu'au lac : 7 mn 40.
1er tour de lac : 8 mn. Ayant plutôt laché les chevaux sur la descente, je ne suis pas aussi bien que la veille et préfère assurer un peu tout en gardant une allure certaine.
2e tour : 9 mn 50 s. La honte. Un vrai papy. Les gens qui me croisent ont dû me regarder de travers. Mais c'est par choix et pour éviter de devoir m'arrêter trop tôt que j'ai décidé de trottiner. Pour pouvoir repartir de plus belle sur la dernière boucle aussi.
3e tour. 8 mn 30 s. J'allonge le pas, j'essaye de le rendre plus bondissant... La technique tient un peu plus du quart du tour. Mais la fatique est bien présente. Je donne tout pour ne pas faiblir. Le temps n'est finalement pas si mauvais.
Je relâche ensuite afin d'en garder sous la semelle et de ne pas devoir m'arrêter devant la côte de la rue des Robineaux comme la veille. J'imagine que le temps gagné dans la descente (l'aller) a été reperdu autour du lac par rapport à mes temps de la veille. Peu importe, j'amorce mon ascension (dans mon état, c'en est une). Une fois de plus, la route est longue. Je manque de craquer dans les cinquante derniers mètres mais poursuit sans faiblir. Je coupe le chrono dès la ligne d'arrivée (une ligne de stop en fait) franchie : 42 mn 10 s. Je suis un peu déçu. Mais satisfait quand même par ma persévérance. Au passage, j'ai pu chronométrer mon temps dans la fameuse côte de 270-280 m : 2 mn 20 s. Bien mais pas top comme dirait l'autre.
Après une récupération quasi-identique à celle de la veille, je termine par un décrassage de 5 mn.

Bon, j'avoue, je suis quand même assez fier de mon week-end, d'autant que je ne me suis pas senti trop fatigué (ni hier, ni aujourd'hui). Maintenant, il va falloir tenir la cadence. Et surtout, avec tous ces repères, améliorer mes temps et/ou la distance. A moins que je ne me mette au fractionné. On verra bien. Selon l'humeur.

1 novembre 2007

Près de 300m

Depuis le temps que ça me trottait dans la tête, j'ai mesuré (à l'aide du compteur du véhicule familial) la longueur de la rue des Robineaux (la côte finale de mon parcours habituel). Le verdict est tombé : près de 300m, sans doute aux alentours de 270-280 en fait (les décamètres ne sont pas indiqués par le compteur). Pas étonnant que ce soit si long...

28 octobre 2007

Première satisfaction

Dimanche 28 octobre. Cette nuit, on a gagné une heure de sommeil, comme on dit. En fait, on s'est levé une heure plus tôt sans dormir moins. Bref. Il est aux alentours de 9h30 (nouvelle heure) quand je m'élance de mon domicile. Il fait froid, très froid. La polaire n'est donc pas superlue.
Je pars doucement. C'est en tout cas mon impression. Je dévale les rues menant aux abords du lac de Carouge à petite vitesse mais sans la moindre difficulté. Jusque là, rien d'étonnant, c'est légèrement en pente. Mais je n'arrive pas à savoir si je vais beaucoup moins vite que d'habitude. Pour ne rien arranger, je décide de prendre le tour de lac dans le sens inverse. J'atteins mon point de contrôle habituel avec un chrono de 17'30". Soit un peu moins bien que ma première sortie (17'), trois semaines plus tôt (mais dans l'autre sens). Peu importe. Je ermine mon tour en 22'15", soit 4'45" le demi-tour. Mais je me sens bien. Je me lance donc dans une deuxième boucle. De retour à mon point de contrôle, je jete un oail au chrono : 27'30". Deux hypothèses s'ofrent à moi. Soit j'ai vraiment baissé de rythme, soit ce demi-tour est en fait plus long que le deuxième et mon point de conrôle n'est donc pas du tout situé à la moitié du tour de lac comme je l'imaginais. J'opte pour la deuxième hypothèse, ce qui me ragaillardit. Je boucle mon deuxième tour de lac avec un chrono de 32'30", soit 5 mn sur la deuxième section. Conclusion (hâtive) : j'ai sans doute un eu ralentit, mais mon point de contrôle n'est sans doute pas non plus réellement placé au milieu du tour de lac. Peu importe, je suis déjà heureus d'avoir fait un tour de plus que lors de mes précédentes sorties et de me sentir capable de courir encore quelques minutes.
Pas question alors de prendre le moindre raccourci qui m'obligerait à me présenter trop vite devant la côte de la rue des Robineaux, celle qui sonne le glas de tous mes exploits jusque là. Non, je prends le grand tour, comme la semaine dernière. Je me sens encore bien. Mais quand il faut y aller, il faut y aller. J'entame donc l'ascension de la rue des Robineaux (qu'il me faut une trentaine de secondes pour gravir en voiture !). Changement d'approche psychoogique : je fixe le sol plutôt que de regarder l'horizon rester éternellement loin de moi. Ca marche. J'avance tranquillement d'autant qu'aucun véhicule ne m'oblige à me ranger et donc à zigzaguer entre les véhicules stationnés, voire à monter sur le minuscule trottoir. Quand j'arrive enfin en haut de la rue, à l'entrée de la rue de Linas (c'est son nom, car elle mène à Linas ! CQFD). Je n'en peux plus. J'arrête donc le chronomètre qui affiche 42'02"74 mais je décide de continuer en marche rapide avant d'entamer quelques étirements. Après quelques minutes de marche, je m'élance vers mon domicile, à grandes foulées. J'espère tenir une minute. Je vais dépasser les deux tours de cadran. Cette sortie est indéniablement une réussite. D'ailleurs, elle ne m'a pas autant cassé que les précédentes. Vivement la prochaine !

21 octobre 2007

Deuxième sortie, deuxième reprise

Dimanche 21 octobre, 10h30. Il fait très froid. Mais mon t-shirt me donne le courage nécessaire : "Just do it" (Juste fais-le), s'écrie-t-il. Je m'élance donc pour mon deuxième jogging de l'année. Après quinze jours sans courir, c'est un peu comme une deuxième reprise. D'ailleurs, les premiers kilomètres sont difficiles. j'ai du mal à trouver mon rythme. J'ai peur d'aller trop vite. Mon seul point de repère est trop lointain (à mi-parcours) pour avoir la moindre indication, le moindre point de comparaison par rapport à ma précédente sortie. Tant pis.
Cette fois, pas question de prendre le raccourci, ni à l'aller, ni au retour. Je suis trop sûr que j'en avais encore dans les jambes avant la côte fatale la dernière fois pour tout gâcher bêtement. Pourtant, mes certitudes s'envolent peu à peu. Arrivé aux abords du lac de Carouge, je ne suis toujours pas très bien, je ne sais vraiment pas jusqu'où je vais bien pouvoir aller. En fait, je me sens bizarre. Peut-être sont-ce les litres de boisson (alcoolisées ou non) et les kilos de denrées alimentaires (plus ou moins équilibrées) ingérés ces deux derniers jours (repas du CE de 12h à 16h30 le vendredi et 30 ans d'une amie de 12h30 à 22h30 le samedi soit deux jours presque intégralement passés à table)...
Toujours est-il que j'arrive enfn à mon point de repère, à la moitié du tour du lac (sensé donc être la moitié de mon parcours si je prends le même chemin à l'aller comme au retour et que je le termine), et là, quelle n'est pas ma surprise de voir ma montre afficher 15'45", soit près de deux minutes de moins que mon précédent temps de passage.
La nouvelle me met en joie. Quelques minutes plus tard, j'ai même l'impression d'avoir passé ce cap dont tnt de jogueurs m'ont déjà parlé, mais que je n'ai jamais ressenti. Sensation illusoire, quelques instants plus tard, me voilà pris d'un énoirme point de côté (à gauche, c'est important). Il faut tout de même savoir que, chez moi, les points de côté ont tendance à se ressentir non seulement dans le ventre mais également plus haut, jusque dans l'épaule, à l'endroit précis où je me suis brisé la clavicule (je me suis cassé les deux donc pas de jaloux, ça marche des deux côtés).
Je respire plus fort, le point passe. La côte se profile à l'horizon. Dès lors, mon but est d'en monter le plus possible et d'atteindre, si possible, les 30 mn. Au pied de la difficulté, mes jambes ne me portent plus beaucoup. Je décide donc de prendre le maximum de risques et d'accélérer. "Inutile de se fatiguer avec des petits pas, autant l'allonger (le pas)", me dis-je. L'effort dure plus d'une minute (chronométré), mais je n'irai pas au bout. Peu importe. Le chrono indique 29'01". Pour une (deuxième) reprise, ce n'est pas mal. Reste à véritablement progresser dès la prochaine sortie, si possible, dès la semaine prochaine.

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8 octobre 2007

Premier jogging de l'année

Dimanche 7 décembre. 9h30. Un beau soleil balaye mon jardin quand je me décide à partir jogger. Il fait frais, mais pas froid. "D'ailleurs, au soleil et en plein effort, j'aurai tôt fait d'être encombré par tout habit superflu", pense-je à quelques minutes de m'élancer pour la première fois depuis près d'un an. Je ne m'embarasse donc pas. Armé d'un pantacourt, de mon plus beau t-shirt et de mon bandeau fétiche (celui qui m'a fait rallier les 7,8 km de la course des Célestins de Marcoussis en moins de 50'), je décide de m'élancer de chez moi, et non de prendre la voiture pour rejoindre le lac de Carouge (également vulgairement appelé par certains lac de Brétigny). Bien évidement, pour une reprise, je n'envisage pas de parcourir les deux boucles qui entourent ledit lac une fois sur place. Rentrer à la maison sera déjà une motivation suffisante pour faire mieux que les 8 minutes de ma reprise en 2005 ou les 15 de l'an passé.
Il est donc un peu plus de 10h quand je m'élance, après avoir marché jusqu'en haut de ma rue (c'est en côte). La première partie, de la route, est assez plane avant de descendre assez gaiement. Arrivé en bas, je croise toutes sortes de yoggeurs, mais pas des comme moi, personne à qui s'identifier. Mais à bien les observer, j'apperçois au loin que beaucoup s'engouffrent ou sortent d'un chemin que je n'imaginais pas alors que je passais habituellement prestement avec mon véhicule. Arrivé à hauteur, j'imagine bien que le chemin mène au lac mais peu importe, je me tiens au plan initial et ferai le grand tour comme prévu. J'en profite d'ailleurs pour saluer mon voisin du dessus (enfin un peu plus haut dans la rue puisque c'est une rue en pente) que je croise quelques instants plus tard.
Mais arrivons-en aux faits. Quand je parviens aux abords du point d'eau tant convoité (là c'est du chemin), je n'ai pas faibli l'allure, non pas que je courre comme un lièvre, mais j'ai pris un rythme, à mon sens, digne des Célestins (mais pas sur près de 8 km tout de même). Je m'empêche de regarder ma montre car je sais que le chrono me mine à chaque fois moralement. J'ai toujours l'impression d'avoir couru plus longtemps. Il ne va d'ailleurs pas en être autrement. Car je vais faiblir l'allure. Le faux plat du tour de lac m'aurait-il été fatal ? Je ne pense pas. Mais je faiblis. Je regarde donc ma montre pour avoir quelques repères pour mes prochaines sorties. J'ai parcouru la moitié de la petite boucle (en plus de la route), je suis donc à la moitié de mon parcours, et cela fait 17 mn que je cours. Petite déception.
Mais j'ai encore des jambes. alors je me dis que je vais rentrer. Doucement certes, mais je vais rentrer. J'irai au bout. Malheureusement, une première difficulté arrive vite. Une petite bosse "casse-pattes" comme on dit dans le milieu. Mais je repars. Je me sens bien. Si, si. Je vais y arriver, ou tout du moins, je vais aller le plus loin possible. La boucle bouclée (pas mal celle là non ?!), j'apperçois une sortie de sous-bois que je devine être l'autre extremité du raccourci entrevu à l'aller. Je me décide à l'emprunter. Banco, en quelques secondes, j'atteints le bas de la côte retour. Oui, oui, la côte. Là, j'hésite. cette côte, c'est sûr, va m'achever. Ce n'est pas un raidillon non plus, mais elle fait 200 bons mètres. Or, à cet instant, je me sens de courir un peu plus. Faire un détour et courir plus longtemps ? Pas question. Je m'élance.
Et qu'elle fût longue cette rue, à remonter. Cette rue que je dois prendre en deuxième (vitesse) avec ma magnifique Clio de société nouvelle série (au capot non sérigraphié) mais que je grimpe tout de même allègrement en quelques secondes. Là, les mètres me semblent des kilomètres. Je ne vois pas le bout arriver, l'horizon reste l'horizon. Et mes jambes peinent à avancer. Je ne dois pas être beau à voir. Un V7*doit pouvoir faire mieux que ça. Mais je me suis fixé un nouvel objectif au moment d'attaquer la plus grosse difficulté de la journée : aller au bout... de la rue. J'y parviens finalement. Je stoppe le chrono : il affiche 27'40". Un record pour une rentrée. Enfin, pour moi, ces dernières années.
Je marche quelques centaines de mètres, jusqu'à ce que la rue ne monte plus, et finit en trottinant, histoire de faire un décrassage. Les étirements sont rapides. Il n'y aura pas tant de courbatures que je craignais. Plutôt un coup de barre. Une fringale à retardement peut-être. Peu importe. Je suis content de moi. Mais, maintenant, il s'agit de ne pas en rester là. Cette semaine, c'est promis, je remets ça.

*Un très vieux vétéran, je ne sais même pas si ça existe mais ça doit être vieux.

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